pas le moral, trop de pressions; je vis au rythme des fluctuations  des uns et des autres,c'est difficile, quelquefois paralysant, maman va  cahin caha,on gére au jour le jour,on pleure, on rit, on oublie et puis la réalité nous rattrape,il faut agir dans l'urgence,pour le mieux, assurer son confort,c'est tellement précaire et aléatoire à l'hopital,tout le monde fait ce qu'il peut mais comme les personnes de bonne volonté sont minoritaires, on peut peu ,l'impuissance prend le dessus,je ne sais pas je ne sais plus extraire l'utile du dérisoire,le faux du vrai,l'amour de la haine,les mots et leur contraire,tout est intimement lié et détaché ,on s'aime et on s'aime pas simultanément,c'est etrange ce sentiment d'altérité, je me regarde sans me reconnaitre, je ne sais pas pourquoi l'équilibre depend tant du balancier,en fait c'est moi qui décide d'être heureux ou pas,moi qui détient le levier de mon harmonie....